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24 mai 2009

Sitgès, notre futur...

Notre futur enfant,

blond, grand, petit?

Notre passager clandestin poursuit sa route.

Mon Ange s'arrondit, mon Ange s'adoucit, mon Ange s'embellit.

Notre futur enfant,

fille ou garçon?

Timide, calme, curieux?

Je me transforme en père,

parfois dans le doute, parfois dans la peur.

En attendant de te connaître, de te bercer,

de te faire découvrir le monde et la vie.

Notre futur enfant,

tendre, confiant, les yeux de sa mère?

Notre futur enfant,

le meilleur du père et de la mère,

un être libre un être vibre.

Mon Ange porte en elle, le fruit de notre amour,

Mon Ange porte en elle, notre futur enfant.

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24 mai 2009

mon Ange devient mère

Mon Ange devient mère,

jour après jour, heure après heure.

Mon Ange devient femme,

un peu plus, un peu mieux, à chaque instant.

Des gestes si doux, des mots cachés,

mon Ange parle à mon Enfant.

Le jour tombe et mon Ange se fait fille,

mon Ange se blottit.

Mon corps l'enlasse mon coeur l'embrasse.

Peu à peu, mes mains tremblent,

peu à peu, je me fais Père.

2 novembre 2008

le siècle du terrorisme

Ce siècle avait un an, neuf mois et quelques jours. Comme chaque matin machinalement, un café, un jean, une chemise. Je quitte mon studio. Quatre stations, un changement, quatre stations. Descente à Concorde, 100 pas puis quatre étages. La journée peut commencer, une matinée comme les autres. J'ai 24 ans, presque 25. J'aborde ma (longue) vie professionnelle ; tout un programme que de se faire une place au soleil. Un rapide repas entre collègues, cent pas puis quatre étages.

Une après-midi comme les autres. Une réunion commence. Il est 14h46 : Julien débarque dans la salle de réunion pour nous apprendre qu'un avion s'est écrasé sur le World Trade Center! Stupeur... Nous sommes glacés, nous tentons de poursuivre... Les minutes passent. Il est 15h03 : Julien entre à nouveau. Pas d'équivoque, pas de doute, son visage ne trompe pas : nous ne finirons jamais cette réunion. 95 kilogrammes de rugbyman, du matin au soir sur les marchés entre Bloomberg et Reuters : Julien est rouge écarlate, en sueur, sa cravatte en pagaille, sa chemise à moitié déboutonnée, liquéfié, décomposé. Il suffoque : "un deuxième avion s'est écrasé sur le World Trade Center, les marchés plongent!". C'est une attaque, une attaque terroriste !

Ce siècle avait un an, neuf mois, 11 jours et quelques heures. Bienvenue! Bienvenue dans le siècle du terrorisme!

Terrorisme : ensemble d'actes de violence commis par une organisation pour créer un climat d'insécurité, pour exercer un chantage, pour satisfaire une haine à l'égard d'une communauté, d'un pays, d'un système... cette définition a le mérite de la clarté. Le terrorisme n'est bien entendu pas un phénomène nouveau, mais il semble s'épanouïr dans le monde actuel. Comme s'il était aujourd'hui un moyen privilégié de lutte, de contestation de rejet d'un système qui verrouille, inhibe, cadenace toute alternative. Un système si puissant, si complet, si "total" qu'il empêche toute remise en cause.

Si le terrorisme politique a dominé le champ terroriste au 20ème siècle, le 21ème siècle semble voir sa déclinaison dans bien d’autres domaines. Avec sans cesse le même procédé : action d’éclat, action violente, frappe ciblée, chirurgicale, contre le système ou un de ses symboles. Ben Laden et les Twin Towers, José Bové et le maïs transgénique, les enfants de Don quichotte et les mal logés, l’arche de Zoé et les enfants du Darfour, les hackers et les systèmes d’information… Le terrorisme a été largement décliné : terrorisme religieux, terrorisme environnemental, terrorisme humanitaire, terrorisme social, terrorisme technologique! Le 21ème siècle voit la liste s'allonger, les exemples se multiplier. Le terrorisme politique n'a plus le monopole du terrorisme!

Terroriste : le terroriste est sans doute un révolutionnaire desespéré. Le 20ème siècle a été le siècle des révolutions, ou plutôt de l'aboutissement des révolutions : révolution bolchevique, maoïste, décolonisation, révolution sexuelle, feminisme, lutte pour l'égalité des races, etc... Mais ces dernières se sont estompées, diluées, elles ont été assimilées ou anihilées, elle ont été vaincues ou détruites, partout le système l'a emporté... Il est devenu surpuissant, tout puissant, ses moyens d'actions et d'influences sont décuplés par le développement des techniques et technologies. Juste une question : qu'aurait donné Mai 68 avec les foces de l'ordre actuelles : que faire contre les CRS d'aujourd'hui, version Robocop, avec leurs techniques de lutte contre les guerrilla urbaines??? Pas sûr que le Quartier Latin ait été renversé.... Toute possibilité de révolution étant étouffée, contrôlée, il ne reste qu'une voie pour bousculer le système : une action desepérée, le terrorisme. La Révolution est morte ? Le terrorisme lui succède. Il fleurit donc en ce début de 21ème siècle. Et c'est tout sauf un hasard si ses champs d'actions ne cessent de s'élargir. Le 21ème siècle risque donc bien d'être le siècle du terrorisme...

25 juin 2008

c'était il y a sept ans

c'etait il y a sept ans,
pour moi c'etait hier.
Nous avions rendez-vous,
rendez-vous un lundi soir.
Je rentrais de week end, je ne cessais de penser à toi.
Je t'ai aperçu, et nous nous sommes souris...
Jamais je n'oublierai ce sourire,
il m'accompagne depuis sept ans,
pas un jour, pas une seconde il ne me quitte.
Nos premiers mots, nos regards, mon coeur qui palpite,
un verre, un autre,
nos têtes tournent,
nos regards encore, ton sourire encore,
nos mains maitenant, se saisissent,
je t'embrasse,
Je t'aime, je t'aime déjà, je t'aime tant. 

12 février 2008

un souffle et quelques lettres

Juste un mot. A peine une phrase.
un souffle et quelques lettres,
une apostrophe, une parenthèse.
je jette mes mots comme on jette à l'eau,
j'écris une ligne puis une autre, je me débats de l'une à l'autre,
je plonge, remonte, et replonge,
je m'essoufle je m'ennivre...

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14 janvier 2008

nuit dans un ferry grec

dimanche 19 aout 2007. De Santorin au Pirée. Retour vers Athènes, fin des vacances... Il est 23 heures, nous montons dans le ferry, après 3 heures d'attente.

Ou comment passer une bonne nuit dans un ferry grec... Déjà visiter rapidement le pont. Jauger la température, le vent, l'humidité, les relents de fuel. S'agit il de bancs en bois ou de sièges en plastiques? Y a t il de la place pour poser une rabanne, un matelas gonflable? le test est négatif, il faut se replier. Il fait froid, le vent souffle, seuls quelques intrépides bravent les éléments, et passent la nuit assaillis par les embruns qui fouettent le pont... Nous commencons donc une longue quête à l'intérieur du ferry. Les salons : confortables, mais bruyants. Des banquettes moelleuses et bien accueillantes nous narguent et nous font miroiter une nuit bien douillette... Mais non, encore un echec : trop de fumée, nos amis grecs n'ont pas encore pris le virage anti tabac dans les lieux clos...

Mumu et moi continuons donc à errer dans ce vieux ferry. Où allons nous donc passer cette dernière nuit qui va mettre fin à nos vacances? Nous explorons les couloirs, recoins, escaliers, mais tout est bondé, les bonnes places sont toutes prises. Le Ferry s'est rempli à chaque étape. Nous arrivons trop tard : partout des sacs, des duvets, des serviettes de plage, des mines endormies, des couples blottis, des groupes d'amis qui plaisantent, l'air fatigué mais comblés, la joie et le bonheur... Il est minuit déjà, peu à peu, le ferry se transforme en dortoire géant, en dortoir flottant.

Nous trouvons finalement notre nid, à force d'obstination : la cafétéria du ferry fera notre bonheur. Les sièges sont confortables! Mais séparés au milieu par un accoudoir peu engageant. Nous élisons donc domicile derriere notre banquette. J'empile paréos, serviettes, tapis achetés en Crête : le grand luxe, mon "matelas" atteint 1 cm d'épaisseur. Mu gonfle notre matelas gonflable ... Elle au moins devrait bien dormir. Autour de nous, des jeunes, des enfants, des familles... des grecs, des touristes, des saisonniers... Certains dorment déjà. D'autres lisent, mangent, boivent, jouent aux cartes. Il est 3 heures, je glisse peu à peu vers le sommeil, bercé par le bruit des chaudières, les vibrations du ferry. Je m'endore, doucement, lentement, goutant ces derniers instants de vacances, quelque part, sur mer, entre Santorin et Athènes...

9 janvier 2008

au commencement était le verbe.

juste un blog. Un journal d'écriture.

Pour me pousser à écrire...

un mot, un verbe, une phrase,

un son, un cri,

un vers, une strophe,

une idée, un message,

un sentiment, un ressenti...

juste un mot, rien qu'un mot!

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